N’oubliez pas de vous connecter pour que le lien ci-dessus fonctionne.
Alessandro Elia
Psychologue, formé à l’approche systémique en milieu scolaire, à la thérapie de famille, ainsi qu’à la thérapie centrée sur les solutions. Il est également maitre d’enseignement et de recherche à l’UNIL. Il intervient comme
formateur dans différentes écoles en Suisse et à la HEP.
Souffrances dans la cour de l’école : mieux armer les enfants contre le harcèlement
Certains enfants, dès la fin du cycle primaire et plus fréquemment encore certains adolescents au niveau secondaire, sont pris dans le terrible cercle vicieux du harcèlement. Démunis, ils ne se sentent souvent aidés, ni par l’Institution, ni par les adultes, pour en sortir. Car il arrive hélas que ni les sanctions, ni les tentatives bienveillantes de générer de l’empathie chez les harceleurs n’ont produit les résultats espérés. Pourtant, le remarquable pragmatisme de la thérapie brève issue de l’École de Palo Alto avec l’expérience de thérapeutes formés, peut, en quelques séances fournir aux enfants ou adolescents les outils relationnels pour que leur souffrance s’apaise. Cet atelier, dans la continuation de la conférence, et selon le modèle développé par Emmanuelle Piquet, permettra aux participants d’expérimenter à partir d’une situation concrète, le questionnement utile pour équiper les enfants ou les adolescents avec des flèches à décocher en direction des harceleurs et susceptibles d’interrompre le cercle vicieux du harcèlement.
Béatrice Arguelle
Éducatrice spécialisée, travaille dans les écoles de l’Office médico-pédagogique de Genève. Spécialisée dans la gestion des souffrances scolaires avec Emmanuel Piquet.
Souffrances dans la cour de l’école : mieux armer les enfants contre le harcèlement
Certains enfants sont pris dès l’école primaire dans le cercle vicieux du harcèlement. Démunis, ils ne se sentent souvent aidés, ni par l’Institution, ni par les adultes, pour en sortir. Pourtant, le remarquable pragmatisme de la thérapie brève issue de l’École de Palo Alto peut, en quelques séances, leur fournir les outils relationnels pour que leur souffrance
s’apaise. C’est ce qu’illustre cette conférence en s’appuyant sur des exemples concrets de notre pratique clinique.
Yara Barrense-Dias
Master en criminologie et sécurité – UNIL Elle travaille à l’institut universitaire de médecine sociale et préventive, groupe de recherche sur la santé des adolescents.
Les adolescents et le sexting
Internet et les nouvelles technologies ont largement modifié le contexte social dans lequel évoluent les adolescent-e-s et les jeunes adultes par l’influence exercée sur leurs interactions et leurs relations, notamment dans le domaine de la sexualité. Les progrès technologiques mènent souvent à l’apparition et au développement de certaines pratiques comme celle du sexting, contraction des termes anglais sex et texting, défini grossièrement comme l’échange électronique de matériel à caractère intime ou sexuel. Si le sexting peut parfois être considéré comme une pratique sexuelle expérimentale et inoffensive lorsqu’elle est pratiquée entre deux personnes consentantes, cette activité peut également mener à des dérives incontrôlables lorsque les images sont transférées hors de la sphère initiale et peut donc, parfois, servir d’outil au harcèlement. L’objectif de cet atelier est d’explorer la pratique du sexting en mêlant opinions des jeunes et campagnes de prévention autour de cette pratique. Dans un premier temps, une brève introduction théorique permettra de présenter la pratique du sexting et de comprendre son possible lien avec une situation de harcèlement. En se basant directement sur les opinions, perceptions et termes des jeunes, cette introduction permettra ainsi d’explorer différents éléments constitutifs de cette pratique, ainsi que les possibles réactions, en tant que victime ou témoin, face à un cas de sexting qui tournerait mal. Dans un deuxième temps, il s’agira de découvrir, discuter et analyser une sélection de campagnes nationales et internationales en lien avec la pratique du sexting afin d’orienter les participants sur les messages clés à transmettre autour de cette pratique.
Sara Blaser
Coordinatrice Vogay, sensibilisation et lutte contre l’homophobie et la transphobie. Etudes en sciences humaines et sciences politiques : genre, sexualité et travail social.
Emmanuelle Anex
Chargée de recherche à l’institut des sciences sociales.
Comprendre les spécificités du harcèlement lié aux orientations sexuelles et affectives et à l’identité de genre
Dans un premier temps, nous expliquerons la distinction entre les orientations sexuelles et affectives d’une part et l’identité de genre d’autre part. Puis, en nous intéressant aux stéréotypes, nous verrons comment ces deux thématiques peuvent articuler. Nous terminerons cette partie, en discutant certains chiffres de l’étude faite par l’IUMSP (CHUV) sur la victimisation des jeunes non exclusivement hétérosexuel dans le Canton de Vaud. Dans la seconde partie, nous nous concentrerons sur des éléments pratiques. A l’aide de travail en sous-groupe, nous imaginerons comment les enseignants/es peuvent lutter, avec des outils concrets, contre les stéréotypes de genre et développer une posture inclusive.
Christian Lambiel
Chef de la division prévention et criminalité. Prévention du harcèlement dans les écoles vaudoises.
Prévention et légalité